Compte rendu du conseil
d'administration
5 février 2001
Séance
principalement consacrée au désamiantage, à
l’opération Boucicaut et à la réhabilitation du
campus.
Jean Lemerle fait
un préambule sur la sécurité. Il y a toujours de gros
problèmes dans les labos, où les règles de
sécurité ne sont pas respectées. Ils mettent en
péril l’avenir des étudiants. Comment utiliser Boucicaut
pour l’accueil des étudiants ?
C’est dire
que le risque de fermeture du grill par décision du tribunal
administratif est réel.
Guerdoux
présente rapidement le schéma des directeurs d’UFR, qui
écarte l’hypothèse d’un transfert massif
d’enseignements à Boucicaut et fait appel à Paris 7 pour
qu’ils participent aux efforts.
J.Marie
Leclerq présente le rapport de la commission
“ continuité de la recherche ”. C’est le
premier essai de calendrier des opérations sur plusieurs années,
intégrant le départ de labos de physique rentrée 2002 et
les premiers retours, mécanique fin 2002, informatique rentrée
2004, mathématiques fin 2004 …
Jean
Luc Teffo intervient sur l’attitude des physiciens, dont plusieurs labos
discutent de leur départ éventuel, insiste sur les conditions
(durée connue et localisation du retour connue au départ ;
traitement équitable des composantes), s’inquiète du
rétrécissement du projet Boucicaut. Une motion intersyndicale
demandant TOUT Boucicaut, mandatant la présidence pour intervenir dans
ce sens auprès de tous les interlocuteurs (y compris les candidats
à la Mairie de Paris) et pour convoquer un nouveau CA le 5 mars sera
présentée.
Il
y a trois malaises :
-
A peine
adopté, le schéma des directeurs d’UFR a été
modifié pour rendre possible l’installation de labo de
minéralogie-cristallo près du musée … ce qui produit
un échelonnement du retour des mathématiciens (qui selon Maday,
l’accepteraient).
-
Sur la durée
des départs, l’égalité de traitement, la
présidence fait un contre-feu. On ne peut pas demander 2 ans (GB),
égalitarisme pas possible et même pas juste, quand des
équipements demandent 6 mois de mise au point (LA), il faudra
prévoir les réaménagements entre les 2 vagues (JL, alors
que le directeur de l’UFR 925 venait d’indiquer que les locaux
seraient réutilisés tels que). Contre-feu ridicule, car il
n’y a aucun engagement dans le rapport, mais révélateur du
refus réitéré de la présidence d’accepter des
contraintes de calendrier.
-
Le
développement du chantier buttera sur l’IPGP à partir de
2003. Dans cette discussion, J. Lemerle récidivera : on pourrait
déplacer les enseignements de la rue Cuvier (90% des surfaces) …
sous-entendu pour l’IPGP ! Protestation côté Sud.
D’autres
problèmes seront abordés (les façades en retrait, avec
peintures intumescentes très coûteuses d’entretien, le
retard du T56, … ). J’interviens en soutien à la motion TOUT
Boucicaut, pour le transfert d’ensemble cohérents (associant
enseignement) et pour marquer la perte de crédibilité de la
présidence (pas de vote sur le T56, engagements non tenus).
Les
deux rapports sont adoptés (1 abstention). La motion TOUT Boucicaut est
adoptée à l’unanimité.
Un
épisode violent.
La
CGT a présenté une courte motion intersyndicale demandant,
après l’avis négatif du CHS sur les travaux de
sécurité (pas de centralisation, problème de maintenance),
que la convention avec l’EPCJ soit révisée. JL
furieux : j’ai suivi l’avis de la commission de
sécurité, je n’assumerai pas (la démission est dans
l’air). Il faudra tout arrêter. Pour la centralisation, il faut 3
ans. La maintenance, c’est nous.
Tout
le monde est catastrophé … c’est alors que le SNESup demande
une suspension de séance, fait réécrire la motion qui
maintenant demande au CHS d’étudier l’amélioration du
dispositif et maintenance. JL, pas contre, ouf, ouf, ouf.
La
motion est adoptée : 8 P (FSU, CGT), 18 A (dont Sud avec le
comité de soutien de la présidence … on aurait mieux fait
de refuser de participer à ce vote mascarade).
Le
reste.
Vente
du centre des Eyzies à l’Université de Bordeaux, convention
avec le rectorat sur le RAP, tarif des espèces vendues par Roscoff,
libertés syndicales, accords bilatéraux et conseil restreint. Et
trois petits points :
Fave (fonds d’amélioration de la vie
étudiante), quand même 1,3MF. J’ai protesté contre un
petit soutien à une action de “ Scout de France du groupe St
Georges ”, l’UPMC ne peut soutenir un groupe confessionnel.
Antréassian dira “ mea culpa ”, on ne le refera
pas (tu parles, Charles, … enfin, Joséphine). Elle est soutenue
par J. Paul Legrand (indépendant) : tout le monde n’est pas
de l’avis de Thibiéroz … ! Le projet sera adopté
(8 abstentions, dont Sud).
Primes
de charges administratives, 33
bénéficiaires (présidence, directeurs de
départements et services, directeurs et adjoints d’UFR, 40 KF la
prime pleine). Je fais préciser que l’usage P6 est que le service
d’enseignement doit être fait : oui, oui, oui (tu parles,
Jean). Vote pour, 2 C (Sud).
Sites
Web pour les syndicats : pas
de problème pour l’hébergement sur une machine du campus,
mais pas de lien avec le site de l’UPMC (ce que souhaitait le SNESup).
Renvoi en commission des libertés syndicales.
On
nous a distribué l’ordonnance du tribunal administratif rejetant
la requête de Bernard Gaveau demandant la suspension de la
décision budgétaire répartissant 80% des crédits.
Jacques, 6 février 2001.