CR du CNESER – 26-7-99

Section permanente et commission scientifique permanente

Réunion du 26 juillet

Le CNESER du 26/07/99 était un CNESER "Balai", donc peu de monde était présent, et tous ces gens étaient très nonchalants. Le président était Korilitski, sous directeur des contrats au ministère. Juste un petit baroud d'honneur du SNESup l'après midi en question d'actualités, sur le fait que les postes vacants d'enseignant-chercheur devraient être classés dorénavant (une info qu'ils avaient gardé bien au chaud pour eux), mais rien de bien grave.

Cela dit, j'avais préparé un "tract", avec au recto le titre "Exclusion de M. DEZA du DI de l'ENS : Raisons scientifiques bidons et harcèlement ?" suivi du communiqué de presse du 10 juillet 1999, et au verso le titre "constatation de l'exclusion" (pas très bon), suivi du constat de JP Fitoussi et M Gruselle, qui était disponible sur le web de M. DEZA.

Le matin, il y avait modification des concours des ENS de Cachan, Lyon, et de la rue d'Ulm. J'ai donc pu distribuer le tract à Descomps et Giraud, directeurs des deux premières respectivement.

L'après midi, séance de questions d'actualité. Je redistribue le tract. Etant donné la nonchalance de l'assistance et le peu de présents, j'ai un peu abrégé par rapport à ce que je vous avais annoncé. Voici le texte de la question que j'ai posée comme transmise par des organisations syndicales défendant M. DEZA (la liste étant donnée sur le CdP du 10/07/99), après avoir mentionné le tract:

"Pour protester contre son exclusion annoncée du Laboratoire d'Informatique de l'ENS Ulm et demander le respect de ses droits statutaires, M. DEZA, DR au CNRS, commençait à 60 ans une grève de la faim le 4 juin 1999, terminée 5 semaines plus tard.

Le CNESER a demandé le 5 Juillet au MENRT d'intervenir pour règler la situation scandaleuse de M. DEZA et le rétablir dans ses droits. A la date d'aujourd'hui, le problème n'est toujours pas réglé.

Qu'a fait, et que compte faire le MENRT ? Les organisations syndicales défendant M. DEZA ne comptent pas en rester là."

La question a soulevé un blanc, les auditeurs ne s'attendant pas à la chute. Il y eu un peu d'approbation du côté du SNESup, toujours très progressiste au CNESER. Réponse de Korilitski, un peu gêné :

"Je n'en sais rien"

J'ai juste pris l'air surpris (et je dois avouer que je n'avais pas anticipé ça), et j'ai préféré ne pas surenchérir, car, si on continue sur cette lancée CNESER, le gros morceau sera le CNESER de rentrée le 20 Septembre 1999. A nous de décider d'une question (et d'une action ?) un peu plus musclée.

Emmanuel Guerre, 27.7