Fédérations SUD-Education, SUD-Etudiant

POUR LA DEFENSE DU SERVICE PUBLIC,

L'UNION FAIT LA FORCE

Le 16 mars, 80% des personnels de l'Education Nationale était en grève, et les manifestations réunissaient 200.000 personnes nationalement. Une forte mobilisation, initiée par les lycées professionnels puis par les écoles, collèges et lycées s'étend maintenant à l'enseignement supérieur (grève au Havre, mobilisations à Bordeaux, AG diverses...).

Le processus à l'oeuvre dans l'Education Nationale concerne également l'enseignement supérieur et la recherche. Le manque de personnel est général et la précarité s'étend. La politique ministérielle vise à démanteler le caractère national de l'enseignement supérieur par la mise en réseau autour de pôles d'excellence, qui institue un service public à deux vitesses (facs riches/facs poubelles). La licence professionnelle met les universités au service des entreprises pour leur fournir une main-d'oeuvre bon marché. La loi sur l'innovation et la recherche permet la marchandisation de celle ci au détriment des savoirs fondamentaux.

La stagnation du nombre de postes (chercheurs, enseignant-chercheurs, personnels IATOS) est générale. Les personnels subissent les méthodes caporalistes des chefs d'établissement et du ministre. Les étudiants sont bien au centre de ce système universitaire, mais en tant que main-d'oeuvre à disposition des entreprises. La volonté du gouvernement est claire : privatiser à long terme l'Education Nationale. Cette évolution se fait par de petits changements qui introduisent les intérêts du privé dans le secteur public. Si les luttes locales doivent être menées pour résister, seule une mobilisation générale permettra de s'opposer efficacement aux projets gouvernementaux.

CONTRE

POUR

• Le gel de l'emploi public et la politique de restriction budgétaire

• Un recrutement et une RTT à la hauteur des besoins réels du service public ;

• La logique de précarisation

(Emploi-jeunes, CES, vacations, sous-traitance, associations para-universitaires,...) ;

• La titularisation de tous les précaires et la fin du recrutement précaire ;

• La privatisation rampante et la démolition du service public

(Licence professionnelle, loi sur l'innovation et la recherche, délégations des chercheurs du public dans le privé...) ;

• Un service public indépendant des intérêts privés ;

• L'autoritarisme des hiérarchies

(Etude de Mars versus synchrotron, GIP annualisation forcée,...) ;

• Une gestion démocratique de l'Université et de la recherche ;

• La sélection

(Numerus clausus, sélection par l'argent et la nationalité,...).

• Accès pour toutes et tous à un enseignement supérieur de qualité.

Manifestation le Mardi 21 mars avec les LP, collèges, et lycées (RdV 13h00, Place d'Italie)

Manifestation le 24 mars